Lore : Journaux de la fable les frères de l’ombre

Découvrez sur cette page, le lore proposé par les journaux disponibles dans la fable « Les frères de l’ombre »

JOURNAL DE WANDA 1

Page 1
Bientôt, je n'aurai plus besoin de couvrir mon visage. J'écrivis ces mots la veille de ce que je croyais être le jour de mon plus grand triomphe, où je m'assurerais une place auprès de mon bien-aimé.
Page 2
J'ai travaillé sans relâche pour te ramener de derrière le voile. J'entendais tes murmures à chaque instant de ma lutte, envoûtée par la perspective de régner à tes côtés.
Page 3
Alors que tes batailles faisaient rage, j'ai fini par réaliser que je n'aurais jamais ma place à tes côtés. Comme Stitcher Jim avant moi, j'ai travaillé à ma propre chute.
Page 4
Puis vint le jour de notre confrontation. J'ai confessé mon amour pour toi, et exigé une preuve de ta dévotion envers moi. Ton rire a glacé mon sang bouillonnant.
Page 5
Flameheart, mon « roi », je prendrai le plus grand plaisir à anéantir les mers de Sea of Thieves alors que tu me contempleras depuis les cieux, impuissant. Il ne te restera plus rien à conquérir.

JOURNAL DE WANDA 2

Page 1
Mon destin est la forge, et non le crime ordinaire, mais il est impossible de vivre avec l'océan sans avoir entendu la légende de Davy Jones.
Page 2
Pour un pirate qui s'accroche à la vie dans ses derniers instants, contemplant les ultimes grains de sable s'écouler dans le sablier, sa venue doit inspirer une pure terreur.
Page 3
Sa proposition est simple : accepter de servir à bord de son puissant vaisseau, le Hollandais volant, et ainsi éviter de franchir le seuil final de l'existence.
Page 4
Les scélérats qui rompent leur serment envers Jones, ou bien qui lui déplaisent d'une quelconque autre façon, deviennent ses prisonniers. Ils deviennent littéralement des pirates pour l'éternité.
Page 5
Dans ce monde, la vie d'un pirate ne tient pas qu'à un fil, mais à une puissante chaîne dorée. Avec notre aide, Jones aura bientôt le pouvoir de la rompre.

JOURNAL DE WANDA 3

Page 1
« Si tu veux la paix, prépare la guerre. » Des mots prononcés par un général dont le squelette est depuis longtemps tombé en poussière. Des mots dont mes os se souviennent encore.
Page 2
J'ai passé ma vie à me préparer à la guerre. Plus que ça, j'ai forgé la guerre, j'en ai maîtrisé tous les arcanes. Une fois, j'ai même manqué de me perdre dans ses flammes.
Page 3
Mes efforts ne furent pas reconnus, mes meilleures armes tombèrent dans les mains de pirates qui s'en servirent pour faire des brochettes ou s'empaler les uns les autres, mais je refusai d'abandonner.
Page 4
Mes loyales flottes squelettes ont révélé aux mers de Sea of Thieves la vérité de la guerre. Mieux encore, mes efforts au Repaire de la Faucheuse ont appris aux pirates à se combattre entre eux.
Page 5
Rien de tout cela n'a été suffisant, mais aujourd'hui... une invitation. La mise à l'épreuve ultime de mes capacités. Fomenter une guerre qui terminera toutes les guerres. Comment aurais-je pu refuser?

JOURNAL DE WANDA 4

Page 1
J'ai pris l'habitude de me cacher. Depuis que la malédiction squelette s'en est emparée, je dissimule mon bras aux clients, sans compter ma harpie de sœur.
Page 2
Plus tard, j'ai dissimulé mon nom, puis ma voix, et enfin, avec réticence, mon visage. Chaque fois qu'il fallait prendre un nouveau départ, je m'en allais. La retraite fait aussi partie de la guerre.
Page 3
Heureusement, j'ai maîtrisé l'art de nager sous les vagues, un avantage que partagent Davy Jones et le Hollandais volant lui-même.
Page 4
Jones a bien fait de s'allier aux sirènes maléfiques. Elles peuvent se montrer caractérielles, mais leurs flèches et leurs forteresses sont nées de la mer, et Jones ne peut rejoindre la terre ferme.
Page 5
En tant qu'alliés, nous porterons la Proposition d'éternité de Davy Jones là où il ne peut se rendre. Je suis sur les lieux, et les Frères de l'ombre sont sur le point de s'assembler…

JOURNAL DE WANDA 5

Page 1
En examinant cet étrange assemblage de visages, dont certains étaient familiers, d'autres inattendus, j'ai enfin compris la raison de notre présence.
Page 2
Le dirigeant déchu – L'or sur son crâne désormais taché et terni, et son avidité ne fut jamais étanchée par les maigres tributs offerts par ses disciples.
Page 3
Le naufragé – Rendu responsable d'avoir semé le chaos parmi les siens, il a été attiré en ces lieux par le chant des sirènes maléfiques. Il voit enfin venir la fin de son rêve. Il est temps de se réveiller.
Page 4
Davy Jones lui-même. Autrefois un pirate dont le plus grand amour était la mer, qui finit par le trahir. Elle lui a tout pris, et ne lui a rien donné en retour.
Page 5
Nous sommes tous ici, car chacun à notre façon, nous avons vu clair dans le mensonge de la vie pirate, qui ne nous a apporté que désespoir. Il est temps de mettre un terme à ce mensonge.

JOURNAL DE YENAY 1

Page 1
Quand je m'égare dans le froid et les ténèbres, il vient à moi.
Page 2
Combien de sirènes et de tritons nagent sous nos pieds alors que nous voguons sur les mers de Sea of Thieves ! Leur chant m'est tellement familier, je n'y pense même plus.
Page 3
Le peuple des mers, hommes et femmes, est venu à mon secours de nombreuses fois dans les eaux glacées pour me ramener à mon navire, comme il l'a fait pour mes camarades pirates.
Page 4
C'était grossier de ma part de ne pas leur prêter davantage d'attention, mais la fureur du combat ou mon inquiétude pour mon navire absorbaient en général tout mon esprit.
Page 5
Du moins jusqu'au jour où j'ai remarqué qu'une seule et unique sirène venait me chercher. Chaque fois, c'était la même personne. Où que j'aille, il était là.

JOURNAL DE YENAY 2

Page 1
Les autres pensent que j'ai eu une insolation. C'est comme ça que j'ai expliqué mon impulsion de sauter par-dessus bord. En vérité, j'avais envie de le voir.
Page 2
Il a fait surface dans les vagues à mes côtés, comme je m'y attendais, mais je n'ai pas pris sa main immédiatement. Je voulais m'imprégner de lui autant que possible.
Page 3
Il n'est... pas vraiment beau, car la vie en mer émousse notre vanité à force de bosses et de contusions. Mais son regard est doux.
Page 4
Il suit notre navire, ça ne fait aucun doute. Dans les rares moments où le vent tombe et où la mer s'apaise, j'entends l'écho de son chant.
Page 5
Ce soir, quand les autres seront endormis, j'irai nager au clair de lune, et je resterai dans l'eau jusqu'à ce que l'aube, ou les requins, nous séparent.

JOURNAL DE YENAY 3

Page 1
La capitaine a voulu me parler en privé aujourd'hui. Elle ne s'est pas montrée cruelle, mais inquiète. Elle a rappelé que nous en savions très peu sur les sirènes et leurs origines.
Page 2
Je n'ai pas l'intention d'écouter les vieux récits de pirates entraînés sous les vagues et transformés ! Et si ça devait arriver, au moins, je pourrais être avec lui.
Page 3
J'ai replongé dans l'océan ce soir, j'avais hâte de prouver que les légendes étaient fausses. Je découvris bientôt qu'il n'y avait pas que moi à avoir eu une journée difficile.
Page 4
Il y avait une éraflure sur son bras. Elle semblait profonde, mais il a refusé de me laisser y toucher, la soigner, ou même de m'expliquer d'où elle venait. À la place, j'ai nagé avec lui.
Page 5
Ce matin en me réveillant, j'ai éprouvé une sensation de malaise... de silence. Maintenant, c'est presque le soir, et je n'ai pas entendu son chant. Chaque instant menant au crépuscule est une souffrance.

JOURNAL DE YENAY 4

Page 1
Cela fait des semaines que je n'ai pas eu envie d'écrire. De ressentir quoi que ce soit. Des semaines que je ne l'ai pas vu. Et aujourd'hui... Une ombre, sous le navire.
Page 2
J'ai entendu chanter, aussi, mais c'était... différent. C'était un chant triste. Les autres l'ont entendu, c'est certain. Depuis, la capitaine garde son pistolet chargé.
Page 3
Les sirènes ne sont qu'une ancienne légende pirate, mais ici, il arrive que les légendes deviennent vraies, n'est-ce pas ? Les marchands évoquent tant d'équipages disparus...
Page 4
Si les pirates se changent en sirènes et en tritons, alors qu'advient-il du peuple des mers ?
Page 5
Le chant triste est de retour. Plus fort. Il nous entoure. Il est ici, et il n'est pas seul.

JOURNAL DE YENAY 5

Page 1
Même au moment de mettre notre navire en pièces, il pleurait. Les larmes coulaient de ses yeux pâles, dénués d'émotion, des yeux qui avaient perdu toute gentillesse. Deux miroirs reflétant mon visage horrifié.
Page 2
La capitaine n'est plus. Elle s'est jetée à l'eau avec son pistolet et son tromblon, ignorant ma supplique affolée pour qu'elle ne lui fasse pas de mal. Elle voulait nous faire gagner du temps.
Page 3
Je ne ressens aucun désespoir. Je ne ressens même aucune fureur. Je n'éprouve qu'un sentiment de certitude, car je sais ce que je dois faire. C'est enfin mon tour de le sauver.
Page 4
Les maladies se guérissent. Les malédictions se lèvent. Quelque part à la surface ou dans les profondeurs de l'étrange et vaste contrée des mers de Sea of Thieves, il existe un moyen de faire renaître son chant.
Page 5
Je suis Yenay, je n'ai plus de statut de second sur un navire. Peu importe le temps que ça me prendra, je ne m'arrêterai pas et je ne faillirai pas. Pas avant de me plonger de nouveau dans ces yeux pleins de bonté.